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Cette chanson est en fait un « collage » de deux morceaux inachevés, l’un de John Lennon et l’autre de Paul McCartney, le dernier morceau étant ajouté au centre de celui de Lennon. Cette tentative de combinaison avait déjà été tentée par les Beatles quelques mois auparavant avec She Said She Said sur l’album Revolver (1966), mais il s’agissait alors de deux morceaux de Lennon.
A Day in the Life est très souvent considérée comme le joyau de Sgt. Pepper. C’est en effet le morceau le plus remarquable dans sa conception et le plus riche dans son contenu. La chanson est notable pour ses paroles impressionnistes, ses techniques de production innovantes et son Arrangement complexe incluant un Crescendo d’Orchestre cacophonique et partiellement improvisé. Elle est parfois considérée comme marquant le début du Rock progressif.
Paul McCartney apporte ensuite la seconde partie, au milieu de la chanson, une courte pièce au piano qu’il avait travaillé précédemment — cette section était supposée devenir un chanson à part entière —, à propos d’un garçon qui se réveille et s’empresse de se préparer pour aller au travail. McCartney expliquera qu’il a écrit cette partie en se remémorant ses jeunes années : « C’est juste moi me rappelant ce que c’était de courir dans la rue pour prendre le bus jusqu’à l'école, fumer une cigarette et aller en classe... C’était une réflexion sur mes jours d’école. Je fumais une cigarette, quelqu’un parlait et je tombais dans un rêve ».
Le 10 février, un orchestre de 41 musiciens fut enregistré pour remplir le « blanc » de 24 mesures entre les deux sections du morceau et son final. L’orchestre fut conduit par Paul McCartney, qui demanda aux musiciens de jouer la note la plus basse de leur instrument et de monter jusqu’à la plus haute qu’ils puissent jouer, à la vitesse qu’ils désirent. Un point de départ, un point d’arrivée. L’orchestre fut enregistré sur les quatre pistes vierges d’une bande pendant que l’accompagnement et les voix des Beatles tournaient sur la bande 4-pistes précédemment enregistrée sur un premier Magnétophone. Les deux magnétophones étaient synchronisés par une fréquence émise de la première vers la seconde. Mais ce système marchant une fois sur deux, il y a un léger désynchronisme entre l’instrumentation des Beatles et celle de l’orchestre au moment où celui-ci paraît.
Lorsque les Beatles commencèrent l’enregistrement de la chanson, ils n’avaient pas encore décidé comment remplir le « blanc » entre les différentes parties de la chanson. Les deux sections du morceau sont séparées par 24 mesures vides. Au début, le groupe ne savait pas comment remplir les transitions ; pour les premières sessions d’enregistrement (que l’on peut entendre sur la compilation Anthology 2), cette section ne contenaient qu’un accord de piano répété et la voix de Mal Evans comptant les mesures. De l’écho a été ajouté à la voix d’Evans ; le groupe, et particulièrement John Lennon, aimait beaucoup utiliser de l’écho.
Paul McCartney a raconté : « Quand on a amené la chanson en studio, j’ai suggéré qu’on laisse 24 mesures vides, que notre assistant Mal Evans pourrait compter à très haute voix. Ils m’ont demandé ce que j’allais mettre dedans. J’ai répondu qu’il n’y aurait rien pour l’instant, que ça fera juste "un, tong, tong, tong, deux, tong, tong, tong, trois", etc. On peut effectivement entendre sur le disque Mal faire ça dans le fond. Il a compté, et à la vingt-quatrième mesure, il a fait démarrer un réveille-matin. L’étape suivante consista à remplir ces mesures vides. Sur l’enregistrement, on avait plaqué sur la voix de Mal Evans en train de compter en écho qui s’amplifiait jusqu’à devenir très envahissant à la vingt-quatrième mesure. J’ai rajouté les accords dissonants d’un piano derrière la voix de Mal ».
L’accord de piano entendu à la fin a en fait remplacé une expérimentation vocale : le soir précédant l’enregistrement de l’orchestre, le groupe avait enregistré, pour la fin, ses voix chantonnant l’accord, mais même après de multiples overdubs, ils conclurent qu’ils voulaient un effet qui ait plus d’impact.
En tout, 34 heures ont été requises pour enregistrer la seule chanson A Day in the Life, ce qui donne un certain contraste avec l’album Please Please Me, qui avait été enregistré, au complet, en moins de 5 heures. L’enregistrement de l’orchestre fut combiné avec la prise 6, ce qui donna la prise 7. Enfin, le 22 février, le mixage fut effectué, et neuf nouvelles prises furent éditées. Le mixage final fut réalisé à partir des prises 6, 7 et 9.
La montée termine par le bruit d’une sonnerie de réveil programmé par Mal Evans. Le réveil servait originellement à marquer la fin des 24 mesures et de la montée de l’orchestre, puis devait être enlevé du mixage, mais comme le son du réveil concordait parfaitement avec la première phrase du morceau de McCartney (woke up, fell out of bed... / « je me réveille et je tombe du lit »), le groupe a décidé de garder le son sur la bande.
Une fausse légende affirmait que les Beatles prononcent « I never know the end » (« je ne connais pas la fin »). Le groupe prononce deux ou trois phrases. Une première phrase en premier plan pouvant être entendue aussi bien à l’endroit qu’à l’envers, disant quelque chose comme « He never kissed me any other way / is he any other way » ou encore « it will be like this again » dans un sens, dans l’autre « very soon ». La deuxième phrase, en arrière-plan, est enregistrée à l’envers et seule sa deuxième partie est compréhensible : Supermen. Ce sillon a alimenté de nombreuses spéculations participant de la légende des Beatles.
Le deuxième couplet évoque un homme qui « s’explose le crâne en voiture » (« He blew his mind out in a car »). Ce passage fut co-écrit avec Paul et provient d’un article extrait du Daily Mail daté de la mi-décembre 1966 . On y apprend qu’un accident de la circulation avait coûté la vie à Tara Browne, futur héritier de la famille Guinness. Ce dernier était un proche des Beatles et des Rolling Stones. Il avait entre autre assisté aux séances d'enregistrement de l’album des Beatles Revolver quelques mois avant son décès, alors qu’il n’avait que 21 ans. Néanmoins, John reconnut qu’il n’avait pas repris les véritables circonstances de l’accident pour écrire les paroles. Ainsi, Tara Browne ne s’est pas réellement fracassé le crâne, bien qu’il soit mort sur le coup de multiples lacérations du cerveau dues aux fractures de la boite crânienne, selon le rapport d’autopsie. De même, le fait qu’« il n’avait pas vu que le feu de circulation avait changé de couleur » est une fiction. Ce couplet alimenta beaucoup les rumeurs de la mort de Paul, selon laquelle il perdit la vie dans un accident de voiture avant les séances de Sgt. Pepper.
Dans le troisième couplet, John évoque son expérience récente au cinéma dans le film de Richard Lester How I Won the War (1967) en y faisant un petit clin d'oeil avec la phrase « I saw a film today oh boy, the English army had just won the war » (« J’ai vu un film aujourd’hui, l’armée anglaise venait juste de gagner la guerre »).
Le quatrième et dernier couplet de la chanson, pour la partie signée Lennon, est encore directement inspiré d’un autre article du Daily Mail. C’est dans cette nouvelle qu’il trouva l’histoire des « 4 000 trous qui parsèment les chaussées de Blackburn, dans le Lancashire ». En effet, ce chiffre impressionnant était le résultat d’une enquête commandée par le conseil municipal de la ville relative à l’état des chaussées. Dans l’article suivant du journal, il était évoqué le passage d’un chanteur de l’époque au Royal Albert Hall. John eut donc l’idée de réunir les deux parties : d’un côté les 4 000 nids-de-poule, et de l’autre cette mythique salle londonienne, mais il eut quelque peu de mal à les assembler. Il explique : « ».
Pour ce qui est de la partie centrale écrite par McCartney, et qui contraste totalement avec la chanson de base de Lennon, il s'agit d’un souvenir de l’enfance de McCartney à Liverpool : lorsqu’il se levait le matin pour aller à l’école en Autobus, et qu’il fumait une cigarette avant de rentrer en cours.
Bien évidemment, les références à la fumée et au rêve font immanquablement penser à des allusions à la drogue. D’autant plus que le vers « I’d love to turn you on » (« J’aimerais te brancher ») eut pour conséquence l’interdiction de la chanson sur les ondes de la BBC en particulier, et un peu partout dans le monde plus généralement, alors qu’en réalité, cela était plutôt inspiré du slogan de Timothy Leary « Turn on, tune it, drop out ». On pourrait même rajouter à cette liste les cigarettes de Paul qui auraient pu être confondues avec des joints, ou encore les 4 000 trous qui, tout comme dans Fixing a Hole, auraient pu être amalgamés à des fix d’Héroïne.
Un orchestre de 41 musiciens classiques — Violon, vielle, Violoncelle, Contrebasse, Harpe, Hautbois, Flûte, Trompette, Trombone, Tuba, Clarinette, Basson, Cor d'harmonie, percussions diverses — a été enregistré dans le studio 1 d'Abbey Road pour remplir les 24 mesures au milieu de la chanson, selon les indications de Paul McCartney et George Martin.
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